Espace pro Pierre et Marie célèbrent l'amour
DOSSIER DE DIFFUSION
Dossier de diffusion Pierre et Marie célèbrent l'amour
DOCUMENTS TECHNIQUES
Fiche technique Pierre et Marie célèbrent l'amour
COMMUNICATION / PHOTOS / VIDEO
Photos à télécharger (Crédits : Marie Noëlle et Samuel Bon)
Teaser : Raphaël Caputo / Metlili
FICHE SACEM
Fiche SACEM Pierre et Marie célèbrent l’amour
CONDITIONS FINANCIÈRES
Nous contacter pour un devis // Possibilité de jouer le spectacle 2 fois par jour
Frais de déplacement :
0.35€ du km A/R depuis Toulouse et Jegun / nous consulter
Frais supplémentaires à la charge de l'organisateur :
repas et hébergement pour 2 ou 3 personnes selon cas de figure, si les horaires de jeu, de montage et de démontage le nécessitent (prise en charge directe par l'organisateur ou défraiement journalier au tarif de la convention collective Entreprises artistiques et culturelles - spectacle vivant public)
CONDITIONS D'ACCUEIL
- hébergement avec petit déjeuner en chambres individuelles pour 2 ou 3 personnes (selon cas de figurent) / repas pour 2 ou 3 personnes également
- loge, chauffée le cas échéant, avec à minima une table, deux chaise et un miroir, à proximité du lieu de représentation ; porte-costume, point d'eau et douche très appréciés
- petit catering simple en loge : bouteilles d'eau, café, chocolat, biscuits sucrés/salés, éventuellement jus de fruits et fruits de saison.
ÉQUIPE
Distribution : Karine Lieron et Frédo Odelut
Regard extérieur : Sébastien Osmont
CONTACTS
Chargée de production : Mélanie Gouband / 06 13 92 81 05 / marche.reve@gmail.com
Artistique / technique : Frédo Odelut / 06 60 33 77 79 / fredo.kantuta@free.fr
PRESSE
Revue de Presse Chalon dans la Rue 2017
Théatre du Grand Rond / Toulouse / 2015 :
"Pierre et Marie célèbrent l'amour Théâtre du Grand Rond
Quand on n'a que l'amour...
"Quand on n'a que l'amour
Mon amour toi et moi
Pour qu'éclatent de joie
Chaque heure et chaque jour"
Jacques Brel – "Quand on n'a que l'amour" (1956)
Après une année 2015 que Sa Majesté Elisabeth II qualifierait volontiers d'anus horribilis (note au correcteur : merci de vérifier combien de "n" il faut à "anus", j'oublie toujours), nous ressentons tous le besoin de retrouver cette sérénité béate qu'offre la lénifiante camomille lors des froides soirées d'hiver. Et pour cela, quoi de mieux que d'entendre chanter ce doux sentiment qui fait vibrer cœurs et corps depuis qu'une bande de primates un peu mieux dégrossis que les autres a choisi de quitter l'animalité pour créer l'humanité : l'Amour ? Avec un grand aaah, oui...
Cet amour, on le trouvera - bien avant l'heure de la camomille, mais à peu près à celle de la bibine vespérale - au théâtre du Grand Rond, où Pierre et Marie ont choisi de le célébrer à glotte rabattue. Lui : le polo fermement rentré dans un chino rigoureux, portant avec l'aisance de l'habitude ces binocles en cul de bouteille qui dénoncent au premier coup d'œil le myope de haute volée, sinon le presbyte (en un mot, oui, avec un seul "s" et un "y"). Elle : carré de soie sur chemisier d'une blancheur virginale et jupe droite, la flûte à bec triomphalement érigée hors du sac à main.
Quoique originaires de diocèses différents, le hasard les a réunis il y a quelque vingt années, une destinée commune bientôt confortée par un mariage béni du Seigneur et une tripotée de bambins. Et voici que confrontés à la désertion des paroisses et convaincus de la nécessité de raviver la foi par la modernité, ils ont décidé de se donner en spectacle, pénétrant à leur manière les chauds sillons ouverts par le pape François – par la chanson, donc.
"Tu t'inquiètes pour un son inconnu..."
Chansons ô combien actuelles et immortelles que celles qu'ils ont choisies, et célébrant toutes l'amour s'il faut les en croire. L'amateur n'y reconnaîtra que du meilleur, introduit par le célèbre psaume "Naître et mourir pour la paix" : le "Nous" d'Hervé Vilard, cet éclat de pire en plein chœur ; l'entraînant "Boys Boys Boys" de Sabrina Salerno, dont la postérité a oblitéré jusqu'au prénom faute de réussir à faire oublier la chanson elle-même ; le regard envoûtant de la tendre "Céline" célébré par le regretté Hugues Aufray ; les pérégrinations nocturnes du chanteur préféré des Français (jusqu'à Kendji Girac, en tout cas) telles que rapportées dans "Je marche seul", avant un petit détour par Nantes et la rue de la Grange aux Loups en compagnie de Barbara ; un regard encore, mais assassin, celui des "Yeux revolver" de Marc Lavoine ; et même l'insurpassable "Hallelujah" de Leonard Cohen.
Hélas, force est de reconnaître que Pierre et Marie, en dépit de leurs bonnes intentions, ne sont ni Leonard Cohen, ni Barbara, pas même Hervé Vilard et Sabrina... Est-ce en raison de la frustration née d'une stricte observance des préceptes de la sainte église catholique et romaine ? La voix, le geste dérapent parfois et les paroles avec eux, faisant verser ces textes fameux du spirituel... eh bien, dans le charnel, avec une délicatesse de propos digne des plus grands chantres de la bagatelle sans ambages. Que dirait donc le bon abbé Gabriel-Charles de Lattaignant de cette rencontre iconoclaste du mot et de la chose ?
Une chose en tout cas est certaine : ce tour de chant céleste et éthéré atteint sans peine son but, s'il est de rendre le sourire à une humanité dans la peine. Le sourire seulement ? Eh bien non... C'est qu'on rit à pleurer de cette folle cavalcade chansonnière tout entière centrée entre la cuisse et le nombril, même si des accents plus graves permettent ici et là de reprendre son souffle. A ne recommander qu'aux plus fervents de la religion plumardière, qui auront pris la précaution de laisser les enfants à la maison, sous la garde d'une farouche douairière..."
Jacques-Olivier Badia - Le Clou dans la Planche - le 08 Janvier 2016
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